Surmonter et Comprendre les Relations Toxiques : De l’Ombre à la Lumière

octobre 24, 2023 | Développement personnel

  • Home
  • -
  • Blog
  • -
  • Surmonter et Comprendre les Relations Toxiques : De l’Ombre à la Lumière

La première chose à laquelle on pense lorsque sont évoquées les relations toxiques, c’est le couple. Oui, c’est vrai que c’est le plus souvent dans ce contexte que la toxicité des échanges peut faire le plus mal.

Mais sachez bien qu’il est tout à fait possible d’entretenir des relations toxiques avec des membres de la famille, des ami(e)s et même avec des collègues de travail ou des voisins de palier.

Retour sur un phénomène qui peut avoir de terribles conséquences sur le bien-être et la santé des individus impliqués.

Introduction

Pour éviter de subir des relations toxiques, on pourrait être tentés d’opter tout simplement pour la solution de l’isolement. Oui, en effet, cela peut aider, mais seulement pour quelques temps, car l’homme est un être social et c’est aussi via sa socialisation qu’il s’épanouit.

Comment faire dès lors pour reconnaître les relations toxiques et savoir comment les gérer ou les éviter selon les situations rencontrées. C’est tout l’objet de notre article du jour.

  • L’importance des relations dans notre quête de bonheur et d’épanouissement.

Avant de plonger dans notre sujet du jour et de parler de toxicité, revenons sur l’omniprésence des relations dans nos existences, et comment faire en sorte que lesdites relations soient des vecteurs de bonheur et d’épanouissement.

Car en effet sans socialisation, nous n’existons pas, ou en tout cas pas pleinement.

Tout commence bien sûr avec la famille.

C’est la première entité qui contribue à la socialisation via l’héritage culturel, la transmission du patrimoine, et les premiers pas de l’épanouissement personnel. C’est en effet l’entourage familial qui transmet le langage, les usages, les coutumes et traditions, les savoirs et les savoirs-faire.

C’est au sein de la famille que se forgent les comportements, les manières de percevoir les choses et même les goûts.

La redéfinition de la famille ces dernières décennies (parents de même sexe, noyaux familiaux monoparentaux, etc) modifie ces transmissions puisque les schémas varient grandement et se multiplient. Les repères sont à ré-évaluer à la lumière de cette modernité porteuse de nouvelles expériences.

Les rôles joués par chacun des membres de la famille subissent aussi des changements en raison des évolutions connues dans les secteurs professionnels : les hommes et les femmes n’occupent plus des secteurs spécifiques extrêmement définis comme par le passé ; chacune et chacun a désormais accès à un plus large éventail de métiers ce qui peut appeler à revoir l’organisation des activités familiales.

Au chapitre de la socialisation, tout de suite après la famille, vient le système éducatif.

En France, où 98% des enfants sont scolarisés, le temps passé à l’école joue un rôle primordial dans le développement social des enfants, puis des adolescents.

Le choix du cadre éducatif est donc de la plus grande importance. On cherche en effet à ce que les efforts de socialisation réalisés au sein de la famille soient relayés lorsque l’enfant se rend à l’école et réciproquement.

Les deux entités devraient toujours travailler de concert et jamais en concurrence ce qui provoquerait beaucoup de confusion chez le jeune être en devenir.

Avec l’école arrivent aussi les premières amitiés. La fête d’anniversaire ou les soirées et week-ends passés ensemble sont des moments clés dans la socialisation du jeune être humain.

Nous connaissons tous des gens ayant vécu (ou avons nous-même expérimenté) ces moments où peu ou pas d’amis se présentent à la suite d’une invitation.

Le traumatisme laissé par de tels événements sociaux peut être énorme. Il est important en tant que parents de veiller à gérer positivement ces difficultés lorsqu’elles se présentent afin qu’elles ne laissent pas de traces durables.

Faire de cette expérience une leçon, un apprentissage est sans doute le meilleur moyen de ne pas en conserver uniquement la blessure occasionnée.

Un autre élément clé de cette période de socialisation active est la participation à des jeux et des activités sportives.

Ceux-ci comportent des règles à suivre qu’il est parfois possible de modifier, mais pas toujours. Ce rapport au cadre qui détermine des limites à ne pas franchir ou, au contraire, à transcender, est un élément constitutif majeur qui permettra (ou pas) la bonne intégration future de l’individu dans la société.

Puis finalement, la jeune femme ou le jeune homme sort de cette période d’apprentissages pour entrer dans la vie dite  »active ». Le choix de la profession et du milieu de travail constitue alors une décision sociale majeure.

Travailler en équipe ou en solo ; être ou pas en contact avec le public, des clients ou des patients ; être plus ou moins anonyme ou occuper un poste impliquant une exposition et des responsabilités ; et tant d’autres considérations sociales encore à considérer.

Avant même parfois de penser au contenu d’une activité professionnelle, le cadre social dans lequel elle a lieu peut être un élément presque plus important à prendre en compte.

On comprend bien donc à quel point les relations sociales sont partout autour de nous dans chaque chose que nous faisons. C’est pour cela qu’elles requièrent toute notre attention.

Chaque relation est importante. Envisageons chacune d’entre elles comme un moyen de croissance et d’épanouissement.

  • Les ombres qui peuvent surgir : aborder les relations toxiques avec bienveillance et compréhension.

Et puis vient le moment où des relations toxiques entrent dans notre vie. On ne les reconnaît pas toujours comme telles au départ. Puis, cela devient évident, mais on ne l’accepte pas nécessairement. Commence alors un cercle vicieux que nous allons détailler dans le présent article.

Mais, avant de débuter, nous voulons absolument rappeler à quel point il est important d’aborder cette situation avec bienveillance et compréhension. Au fil des jours des relations toxiques, de nombreux défis vont se présenter.

Vous allez peut-être réaliser ou seulement croire que ces circonstances sont dues à vos faiblesses, vous allez être tenté(e) de plaider coupable. Cela fait partie du processus, cela est même souvent exploité par les personnes qui empoisonnent votre vie.

C’est pour cela qu’il faut toujours se souvenir de revenir à la bienveillance et à la compréhension… envers vous-même avant toute autre personne.

Il y a aussi une étape importante de compréhension de l’autre, mais cela ne doit pas intervenir avant de vous être protégé(e) de cette personne qui fait du mal sans toujours s’en rendre compte, ou du moins sans vraiment savoir pourquoi elle agit ainsi.

Plusieurs fois donc au cours de cet article, nous allons vous inviter à revenir à cette bienveillance et cette compréhension, car ce sont les deux ingrédients essentiels qui peuvent vous aider à dépasser une relation toxique sans conserver de séquelles à long terme.

C’est parti donc pour une exploration en profondeur de ces relations toxiques qui procurent bien souvent le sentiment de se trouver dans une impasse. Et pourtant… il existe des solutions ! Parlons-en tout de suite.

1. Reconnaître les relations toxiques : Les premiers signes

Bien souvent, les personnes se trouvant dans une relation toxique vont dire en toute sincérité :  »Mais, il/elle était tellement gentil(le), on s’entendait bien, tout allait pour le mieux, que s’est-il passé ? ». Ou encore :  »Je n’ai rien vu venir. Tout allait bien. Et d’un seul coup, tout a dérapé, c’est devenu l’enfer. »

La réalité est qu’il existe de très nombreux signes d’une relation potentiellement toxique. Cependant, on ne sait pas toujours les voir, ou très fréquemment aussi, on les voit, mais on ne veut pas y croire, on détourne le regard, on se dit que ce n’est pas possible.

Et aussi, il y cette grande peur de la solitude (ou du chômage dans le cas d’une relation toxique au travail) qui nous pousse à fermer les yeux sur les défauts de l’autre pour que cette relation perdure, pour que la séparation n’ait pas lieu. Cette rupture nous semble, à ce moment-là, encore pire que toute cette toxicité.

Et il existe aussi des cas où la séparation n’est pas vraiment envisageable, comme lorsqu’il est question de la famille. Oui, des personnes de votre famille peuvent être considérées comme des relations toxiques. Absolument.

Aussi dur à entendre que cela soit, il faut accepter que cela puisse être le cas. Et il faut mettre en place des système de protection pour vous-même, vos frères et sœurs aussi dans certains cas, et bien sûr vos enfants si vous en avez.

Commençons donc en vous donnant les outils nécessaires pour reconnaître les premiers signes des relations toxiques. C’est parti !

  • Les émotions comme boussoles. Sentiments d’oppression, d’épuisement, de doute

Le premier signe qui vient à l’esprit est la jalousie bien sûr. Mais ici, nous souhaitons apporter quelques nuances.

En effet, la jalousie peut être considérée comme quelque chose de sain, car elle exprime que l’on tient à l’autre. Si des partenaires ne sont jamais jaloux et se fichent totalement de ce que fait ou avec qui se trouve leur moitié, c’est plutôt troublant.

La jalousie donc, n’est pas, a priori, le signe d’une relation toxique. Toutefois, si cela devient de la possessivité, il faut commencer à s’inquiéter.

Par possessivité, on entend un manque total de confiance envers l’autre, des libertés essentielles bafouées, et un besoin envahissant de domination et de contrôle.

Ne confondons donc pas jalousie et possessivité, mais soyons vigilants !

Un autre signe à surveiller de près est la faculté que vous avez d’être vous-même. De façon fluide, sans efforts, vous évoluez, vous vous épanouissez, vous n’avez pas à jouer un rôle, vous êtes naturellement bien lorsque vous vous trouvez avec cette autre personne.

Est-ce votre cas ?

Ou devez-vous plutôt toujours  »marcher sur des œufs » de peur d’irriter votre partenaire, de créer des tensions, de réveiller le  »monstre » qui sommeille en lui/elle ?

Si telle est votre situation, vous devez certainement ressentir une grande fatigue, car c’est épuisant de devoir vivre ainsi, cela prend toute votre énergie.

Il y a de fortes chances donc pour que les choses ne durent pas, car, à un moment donné, vous serez au bout du rouleau, vous ne serez plus en mesure de jouer le jeu, et votre personnalité, votre identité vont se manifester (parfois avec grand fracas au moment où tout ce qui a été retenu jusque là s’exprime finalement).

Vous avez de la valeur et vous n’avez pas à devenir quelqu’un d’autre pour être apprécié(e). Soyez fier(ère) de ce que vous êtes et avancez ainsi dans la vie. Les bonnes personnes vont se présenter.

Si tel n’est pas le cas, il se peut que ce soit parce-que vous diffusez une énergie complexe que les autres ont du mal à décoder. Nous y reviendrons ultérieurement.

Continuons d’abord notre exploration des signes d’une relation toxique.

La violence physique ou morale, l’agressivité des gestes ou des mots, tout cela n’est pas acceptable. Cela ne devrait simplement jamais se produire.

Il peut bien sûr arriver que quelques fois, le ton monte, les choses s’enveniment, mais cela doit demeurer l’exception. SI, chaque semaine, il y a des  »crises » au sein d’une relation, cela constitue une alerte à prendre au sérieux.

Si votre manager vous crie dessus et vous humilie régulièrement devant toute l’équipe, ce n’est pas une situation normale. Réagissez !

Envers la violence, c’est véritablement  »Tolérance Zéro ».

Un autre signe à repérer est celui de la dépendance affective. Et c’est sans doute le plus compliqué à bien identifier, car les partenaires peuvent penser de prime abord que cela exprime leur besoin de l’autre, l’immensité de leur amour.

Oui, en effet. Cette fusion peut être très agréable si les deux partenaires l’apprécient, mais il faut bien savoir ce qu’elle signifie : une peur démesurée de l’abandon.

L’une ou l’autre des personnes impliquées, ou les deux, ont un tel besoin de l’autre que cela peut devenir étouffant après une certaine période ; et en même temps, cela garde les individus dans une situation totalement infantilisante, comme un enfant qui ne parvient pas à quitter son père ou sa mère.

Il faut alors chercher les causes de cette dépendance et essayer de travailler à résoudre ce petit défaut afin de laisser à son/sa partenaire de l’espace pour respirer.

La dépendance affective est un très vaste sujet sur lequel nous reviendrons dans un futur article, car il mérite toute notre attention, et de nombreuses personnes en souffrent malheureusement, qu’elles le sachent ou pas.

Le signe suivant d’une relation toxique que nous voulons mentionner, vous le connaissez bien, c’est l’un des plus visibles : la mauvaise (ou l’absence totale !) de communication.

De nos jours, avec la présence partout et en tout temps des téléphones, il faut être prudent. Ce n’est pas parce-que quelqu’un passe beaucoup de temps sur son téléphone, qu’il ou elle ne souhaite pas communiquer avec vous. On sait bien combien il est facile de se laisser happer par tous ces médias sociaux et autres applis mangeuses de temps.

Ce sur quoi il faut plutôt se concentrer en termes de communications au sein d’une relation, c’est la qualité de celles-ci.

Lorsque vous deux échangez sur un sujet au cours d’une conversation ou simplement décidez de ce que vous allez manger le soir, la façon dont chacun écoute l’autre (ou pas !), la manière de partager (ou d’imposer !) son point de vue, etc… Tous ces éléments sont importants.

Si vous avez le sentiment que vous ne pouvez pas vraiment dire ce que vous pensez, cela est à surveiller de près. Ou si vous évitez les conversations de peur que cela tourne mal, c’est aussi problématique ou cela va le devenir.

Par ailleurs, dans une relation de travail ou amoureuse, les partenaires se soutiennent, se renforcent mutuellement, et c’est l’une des raisons même de l’existence de cette relation : il s’agit d’une véritable équipe.

Dès lors, si vous êtes rabaissé(e) par quelqu’un et/ou que vous-même rabaissez cette personne, il faut se poser la question de ce qu’elle représente vraiment pour vous.

Il ou elle a-t-il tant de défauts ? Et vous-même, méritez-vous vraiment d’être traité(e) ainsi ? Certes, vous n’ête pas parfait(e), mais tout de même, il ne faut pas exagérer ; à l’entendre, vous êtes perpétuellement en échec.

Faites d’abord le point sur cette question pour vous-même.

Ne foncez pas tout de suite dans une conversation avec la personne concernée à ce propos, cela ne peut pas vraiment bien se passer et cela peut même envenimer les choses. Préparez-vous avant d’essayer d’arranger les choses.

Nous reparlerons de cela un peu plus tard : les gestes à poser, les interventions à envisager, etc.

Avec la communication vient aussi la question de l’empathie, cette faculté d’écouter l’autre activement, au point de pouvoir se mettre à sa place pour le comprendre profondément, et de pouvoir ainsi le soutenir en toutes circonstances.

Tout le monde n’a pas au départ en soi la même quantité d’empathie, mais cette qualité fonctionne comme un muscle : plus on y travaille, plus elle se développe et se renforce.

Peu importe dès lors si votre partenaire apporte un peu ou beaucoup d’empathie dans la relation, l’important étant qu’il y travaille. Ainsi, avec le temps, vous serez véritablement là l’un pour l’autre pour traverser toutes les étapes de la vie.

Par contre, une personne qui reste de marbre qu’elle que soit la situation émotionnelle dont elle est témoin constitue une véritable alerte rouge dans le domaine des relations toxiques. Sachez bien identifier ce comportement, c’est très important pour votre bien-être, et même pour votre sécurité.

Toujours au chapitre des signes des relations toxiques, il ne faut pas oublier la confiance en soi. Comme son nom l’indique, c’est en soi qu’il faut la trouver.

Une erreur très fréquente dans les relations amoureuses est d’attendre de l’autre qu’il vienne renforcer cette confiance. Ce n’est pas son rôle. Vous devez être vous-même, confiant(e), épanoui(e),  »complet(ète) » par vous-mêmes. C’est le seul moyen d’avancer sereinement dans la vie.

Les échanges avec un(e) partenaire vous enrichissent et vous subliment, mais la base solide de votre être doit être en vous, bâtie avec confiance par vos propres soins.

Toutefois, si les rabaissements à répétition dont nous avons parlé plus haut commencent à effriter cette belle confiance en soi qui vous habitait au préalable, faites attention. Ce n’est pas bon signe.

Et dernier point, mais pas des moindres : l’amour ! Bien sûr, cela ne s’applique pas au milieu du travail, où l’on parle plutôt d’appréciation, mais il est important parfois de revenir à l’essentiel.

Si malgré de nombreux efforts de part et d’autre, la relation ne fonctionne toujours pas, c’est peut-être tout simplement que l’amour n’est pas au rendez-vous. Malgré plein d’indicateurs qui semblaient positifs, parfois l’amour ne se développe pas, il ne grandit pas. Ça arrive.

C’est dommage, mais on ne s’en fait pas. On tire les leçons de cette relation, et on continue d’avancer dans la vie avec une belle énergie et un beau sourire.

Ce qui est fait pour vous vous attend, il vous suffit de continuer à avancer. Si, si, vous le pouvez ! Allez de l’avant ! Cette belle relation que vous méritez se trouve sans doute tout près, mais vous devez rester en mouvement pour la découvrir, vous devez absolument faire confiance à la vie 🙂

  • La petite voix intérieure qui alerte

Le chapitre qui précède semble constituer comme une liste, et si vous cochez plus de la moitié des éléments, cela signifie que vous êtes dans une relation toxique. Oui, mais non.

Les choses ne sont pas si simples et ce qui va vraiment constituer une alerte rouge, ce sont vos sensations, vos ressentis, cette petite voix intérieure qui vous dit juste : ça va ou ça ne va pas. Écoutez-la.

Et surtout, si malgré ce qu’elle vous dit cette petite voix, si malgré les précautions qu’elle vous invite à prendre, vous voulez à tout prix rester dans cette relation toxique, demandez de l’aide.

Si vous ne voulez pas écouter votre voix intérieure, cela signifie quelque chose, et il faut résoudre cette énigme : qu’est-ce qui vous pousse à demeurer dans une situation qui vous fait du mal, qui vous blesse, qui vous empêche de vous épanouir ?

Voici une question qui mérite assurément des réponses.

  • Les comportements révélateurs. Manipulation, dévalorisation, dépendance…

Le moment est maintenant venu de vous parler d’un phénomène dont vous avez peut-être déjà entendu parler et qui fait des ravages dans notre société : le gaslighting.

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une façon (consciente ou pas) de prendre le contrôle du mental d’une personne. Certains gourous et abuseurs utilisent cette méthode en savant exactement ce qu’ils font, mais d’autres personnes le font sans même s’en rendre compte.

Avec des mensonges, en déformant les faits, en oubliant sciemment certaines choses, le manipulateur génère du doute de façon régulière et progressivement, la victime perd pied, questionne la réalité perçue et pense avoir perdu la tête, voire même être sujette à une maladie mentale

Les conséquences dévastatrices d’une telle attitude sont telles qu’il est indispensable de savoir déceler les signes d’une manipulation de ce type.

En effet, après avoir atteint la confiance en soi d’une personne qui était au préalable tout à fait saine de corps et d’esprit, le gaslighting commence à créer du stress et de l’anxiété, des troubles du sommeil, cela menant peu à peu à de la dépression et ultimement à un trouble borderline.

Donc, si vous vous remettez constamment en question, si vous perdez la mémoire ou êtes souvent confus(e), si vous êtes plus sensible qu’avant, si vous avez le sentiment de ne rien faire comme il faut, les paragraphes qui suivent sont pour vous.

Nous allons y passer en revue tous les signes qui établissent que vous êtes victime de gaslighting. Allons-y.

Le mensonge est un outil extrêmement utilisé par les personnes qui vous impose du gaslighting. Le manipulateur ment à propos de tout. Depuis les plus petits détails de la vie jusqu’à des choses vraiment importantes, rien n’échappe aux mensonges du manipulateur qui vous adresse ces pures inventions avec une remarquable assurance.

Si vous questionnez les affirmations du manipulateur, celui-ci va alors utiliser sa seconde arme de pointe : la persuasion. Le gaslighter est presque toujours doté d’un très grand charisme, et vous fait avaler des choses même si a priori elles vous semblent totalement irrationnelles.

Au bout d’un moment, vous questionnez votre propre santé mentale : est-ce que je dis des choses alors que je pense autrement ? Est-ce que je perds le contrôle ? Vous ne savez plus ce qui est véridique et ce qui est le fruit de l’imagination, la vôtre ou celle du manipulateur. Tout devient confus.

Autre signe que l’on retrouve dans tous les cas de gaslighting : le déni. Quoi que vous lui disiez, si cela ne lui convient pas, le gaslighter va dire que c’est faux. Et cela, même si vous avez des preuves tangibles de ce que vous avancez.

Si vous insistez, le manipulateur va changer de sujet, détourner la conversation, et si vous continuez à l’incriminer, il va parvenir à reporter la faute sur vous.

Après un certain temps, épuisé(e), et pour sauver votre relation, vous allez accepter le fait que tout cela se passe dans votre tête et vous allez même parfois vous excuser pour ces  »accusations » que vous avez formulées. Le manipulateur vient de gagner des points, il a pris le contrôle de votre mental.

Au quotidien, une autre attitude très caractéristique des gaslighters est de ne pas du tout faire ce qu’ils disent. Ils ont d’une part un discours, et d’autre part un comportement et les deux peuvent être diamétralement opposés.

Les manipulateurs, au moment où vous revenez vers eux pour apaiser les choses, vont par exemple vous faire plein de belles promesses… qu’ils ne tiendront jamais simplement parce qu’ils n’ont aucune intention de les tenir.

À ce stade, ils savent qu’ils ont le contrôle et ils s’amusent de voir leurs victimes tomber dans leurs multiples pièges. Pour eux, cela devient un jeu très valorisant.

Ensuite, le gaslighter va même aller plus loin en vous renforçant lorsque vous faites des choses aberrantes. Ce faisant, il vous fait passer pour la personne instable et au comportement questionable aux yeux des autres.

L’entreprise de destruction a commencé puisque votre entourage va douter de vous et, dans certains cas, s’éloigner de vous. Le manipulateur vous isole pour encore mieux vous contrôler et vous anéantir.

Le gaslighter devient alors votre seul et unique interlocuteur, le piège se referme autour de vous.

Le terrain est désormais propice pour les étapes suivantes durant lesquelles le manipulateur va d’une part rejeter toutes ses fautes et ses échecs sur vous, et d’autre part vous faire du chantage.

À ce stade, les comportements révélateurs sont très précis et en voici une liste (non-exhaustive) :

  • Il/Elle vous menace de révéler quelque chose de très compromettant à votre sujet à vos amis, votre famille ou vos collègues de travail ;
  • Il/Elle dénigre vos passions et tente de vous en éloigner ;
  • Il/Elle met la main sur certains de vos biens matériels et refuse de vous les restituer malgré vos demandes et vos supplications ;
  • Il/Elle émet des menaces de s’en prendre physiquement à vous ou à quelqu’un qui vous est cher.

Après quelques temps d’un tel traitement, votre corps va commencer à vous alerter. Vous allez manquer d’appétit, vous allez ressentir des douleurs un peu partout dans votre corps, des crampes, des tensions, et vous pouvez même développer des maladies auto-immunes.

Tout ceci est la conséquence du stress énorme auquel vous êtes soumis(e) en permanence.

Puis vient le dernier acte de ce redoutable scénario : le/la gaslighter vous rend dépendant de lui/elle. À la suite de toutes les étapes précédentes, vous n’osez plus rien faire ou dire sans avoir reçu d’abord la validation de celui ou celle qui est désormais devenu(e) votre bourreau.

Vous avez disparu, vous n’êtes plus vous-même, vous n’existez que pour et par cette personne. Il est grand temps de demander de l’aide, et de vous éloigner ce cet individu au plus vite. Vous n’êtes pas le problème, cet être manipulateur est le problème.

  • Les cycles répétitifs et destructeurs

Le problème qui se pose alors est celui de la lutte qui va alors avoir lieu entre la réalité devenue dangereuse et vos sentiments. Il se peut que vous aimiez et soyez attiré(e) irrésistiblement par cette personne. Vous en éloigner représente alors un défi de taille.

Sachez que, malheureusement, si vous ne vous éloignez pas ou si vous prenez une pause et décidez de revenir ensuite vers cette personne, à moins qu’elle n’ait fait elle-même une démarche pour tenter de solutionner ses propres problèmes, il y a de fortes chances pour que le scénario de manipulation se reproduise de nouveau.

C’est cette répétition de gestes destructeurs qui, un jour ou l’autre, aura raison de vous. Nul n’est totalement à blâmer ici puisque le gaslighter agit ainsi en raison de troubles qui l’habitent. De même, vous, par votre comportement, constituez fort probablement une proie facile pour ce type de personnes.

Mais toutes ces considérations viendront plus tard. Pour le moment, si vous vous trouvez dans une telle situation de manipulation, il y a urgence, il faut vous protéger, et cela passe par l’éloignement. C’est la première étape d’une guérison qui est possible. Longue mais possible.

Faites le premier pas ! Éloignez-vous de cette personne, source de tant de toxicité dans votre vie, et raison de votre chute.

2. Comprendre les origines : Plongée au cœur de l’ombre

Comme nous le disions en terminant le chapitre précédent, de tels comportements, tant du côté du manipulateur que du manipulé, n’arrivent pas sans raison.

Il y a forcément des événements du passé qui ont poussé chacun à se placer dans une telle situation. Et pourquoi est-il si dure de se détacher de quelque chose qui, on le sait désormais, nous détruit quotidiennement ? Quels sont les mécanismes à l’oeuvre ?

C’est de tout cela dont il est question dans les paragraphes que vous vous apprêtez à lire. Bonne lecture !

  • Les blessures de l’âme. Les expériences passées et leurs répercussions

Si l’on regarde du côté de l’enfance d’un manipulateur, on peut trouver deux explications à l’adulte qu’il/elle est devenu(e).

L’une des possibilités est que l’enfant ait été complètement ignoré durant l’enfance. Les raisons de cela peuvent être multiples : des parents qui négligent l’éducation en raison d’activités accaparantes par exemple, ou bien des déséquilibres entre les nombreux membres d’une fratrie, ou encore des parents aux prises eux-mêmes avec de grandes difficultés psychologiques, mentales et/ou relationnelles.

L’enfant va alors tenter par tous les moyens d’attirer l’attention sur lui et, c’est en faisant cela qu’il prépare son avenir de manipulateur, qu’il affute ses armes de gaslighter.

Ne recevant pas d’amour ni de tendresse, l’enfant ignoré met en place toutes sortes de stratégies pour se faire remarquer : il ment, il développe des dons de comédie et de persuasion énormes pour, par exemple, faire croire qu’il court un grand danger afin de désespérément faire réagir ses parents.

L’enfant ignoré va aussi chercher à détruire les possessions de ses parents qui, pense-t-il, les tiennent éloignés de lui, ou à les faire passer pour de mauvaise personnes aux yeux de leurs amis afin que ceux-ci disparaissent du paysage familial, et lui donne une chance de briller.

Plus tard, dans ses relations (principalement amoureuses, mais aussi parfois professionnelles) l’enfant ignoré devenu adulte reproduit les mêmes schémas.

Une autre option qui peut donner naissance à un manipulateur à l’âge adulte est celle, au contraire, d’un enfant complétement idolâtré. Puisque rien ni personne ne lui a jamais résisté, puisqu’il a toujours tout contrôlé autour de lui, l’enfant devenu adulte ne peut pas envisager qu’il en soit autrement dans sa vie.

Il n’a pas de limites, et utilise toutes les stratégies possibles pour dominer l’autre. Il fait du gaslighting.

Mais le gaslighter n’est pas le seul coupable dans une relation toxique. La  »victime » contribue elle aussi à la mise en place de ces interactions destructrices.

Il y a trois grands groupes de personnes prédisposées à devenir des victimes de manipulateurs.

1 – Il y a tout d’abord les personnes qui sont dépendantes affectivement.

Ne pouvant envisager la possibilité de perdre leur partenaire, ces personnes dépendantes affectives ne réalisent pas l’ampleur de leurs sacrifices, car elle veulent tout faire pour satisfaire celui ou celle avec lequel ou laquelle elles vivent une relation.

La personne dépendante affective devient alors le jouet du manipulateur qui se réjouit et s’amuse de ses faiblesses et les exploite.

La victime peut même dans un premier temps apprécier le gaslighter qui l’infantilise. Ainsi, elle n’a plus à se soucier de rien, elle n’a plus à prendre de décisions ou à assumer de responsabilités.

Mais avec la baisse, puis la disparition totale de la confiance en soi et de l’estime de soi, les choses prennent alors une tournure plus dramatique et peuvent mener à la dépression.

Comme pour toute situation de détérioration, plus tôt le mal est identifié, plus simple il est de trouver des solutions. Plus le temps passe, plus les choses se compliquent car elles s’ancrent plus profondément dans l’existence tant du bourreau que de la victime.

2 – Puis, il y a les individus qui présentent le fameux  »syndrome du sauveur ».

De quoi s’agit-il ? Il est question ici de ces personnes qui veulent toujours aider, qui éprouvent toujours le besoin de rendre service et de venir en aide.

Les relations toxiques : le syndrome du sauveur
Les relations toxiques : le syndrome du sauveur

Même si de prime abord un tel comportement semble très généreux et louable, cela cache en fait un besoin viscéral de reconnaissance, et donc un profond mal-être.

Là où les choses se corsent, c’est lorsque quelqu’un atteint dun syndrome du sauveur croise un manipulateur. Ce dernier sait exactement comment fonctionne cette généreuse victime et se place donc lui-même en position de victime qui doit être sauvée.

Le  »sauveur » s’investit alors pleinement pour améliorer la situation de celui ou celle qui va bientôt devenir son bourreau. Le sauveur s’implique donc tout à fait volontairement dans cette relation qui va le ou la mener à sa destruction si rien ni personne n’intervient à temps.

C’est en ce sens que les relations toxiques sont extrêmement complexes.

C’est aussi cela qui explique pourquoi les personnes qui se trouvent dans des relations toxiques vont généralement recommencer les mêmes erreurs et retomber dans d’autres relations toxiques, car d’une certaines manière, elles ont besoin de ces relations toxiques qui les font se sentir exister, se sentir utiles et nécessaires.

3 – Et finalement, il y a celles et ceux qui ont un Haut Potentiel Émotionnel (HPE).

Les HPE sont connus pour avoir beaucoup d’empathie et être dotés d’une très forte sensibilité, et les manipulateurs le savent bien.

Un autre trait caractéristique des HPE est le perfectionnisme qui, bien sûr, fait le jeu des gaslighters qui vont toujours repousser plus loin les objectifs à atteindre au point d’épuiser leurs victimes qui vont finir par craquer.

En découlent anxiété, troubles alimentaires, et dépression.

Les séquelles laissées par de telles relations toxiques peuvent grandement compliquer la vie future des victimes qui ont désormais du mal à faire confiance aux autres, dont l’estime de soi est au plus bas, et qui éprouvent très souvent un sentiment de solitude difficile à surmonter.

C’est pourquoi il est important de réagir avant que les relations toxiques prennent racine, ce dont nous vous parlons tout de suite dans le paragraphe à venir.

  • Comment une relation toxique prend racine

A priori, lorsque l’on décèle quelque chose de néfaste ou toxique, on fait le nécessaire pour s’en éloigner. Pourquoi, dès lors, ne le fait-on pas dans le cas des relations toxiques ? Ou en tout cas pas toujours.

Il y a plusieurs explications à cela.

La première est tout simplement la peur de l’autre. Certains manipulateurs sont en effet effrayant et leur instabilité qui peut à tout moment tomber dans l’agressivité et la violence vous tétanise.

On sort alors du simple cadre des relations toxiques pour parler plutôt ici de violence conjugale. Si cela est votre cas, composez dès que possible le 39.19. Quelqu’un vous écoutera de façon tout à fait anonyme et vous orientera vers les ressources qui peuvent vous aider à sortir de cette spirale infernale.

Une autre peur qui est aussi à l’origine de cette incapacité à s’éloigner des relations toxiques est tout simplement la peur de la solitude. Cela porte le nom d’autophobie.

Dans notre société moderne et hyper connectée, on pourrait penser que ce mal existe moins puisque nous pouvons (presque) toujours communiquer avec quelqu’un. En fait, c’est l’opposé qui se produit.

Nous sommes tellement en communication permanente avec tout et tout le monde (quelle que soit la qualité de ces interactions d’ailleurs) que nous ne sommes plus jamais seul(e), et cela manque à notre équilibre.

L’être humain a besoin de moments de solitude, pour ralentir, pour prendre du recul, pour se retrouver, pour se recentrer. Une solitude bienfaisante, une solitude positive, une solitude qui permet de se ressourcer et de se régénérer.

De nos jours, de tels moments n’existent presque plus. Certaines personnes gardent même leur téléphone allumé la nuit… au cas où !

La conséquence de cela est que lorsque la solitude s’impose pour de multiples raisons, les individus ne sont plus en mesure de l’accepter, de gérer ce qui semble alors être une punition, quelque chose de très négatif. Il leur semble être rejetés, exclus de la société.

Il est néanmoins possible de surmonter cette autophobie, et nous vous disons comment en 5 conseils avisés.

1 – Comme pour toute phobie, le premier pas consiste à accepter ce que l’on ressent. Vous vous sentez seul(e) et il y a des raisons à cela. C’est un fait. C’est une réalité. Le plus tôt vous l’acceptez, le plus tôt vous pouvez passer en mode  »solutions ».

Prenez ce temps de  »solitude », comme du temps libre durant lequel vous pouvez vous occuper uniquement de vous. Que souhaitez-vous faire pour vous-même, par vous-même ? Il n’y a personne pour vous approuver ou vous contrer, simplement vous et vos envies. Profitez de ce moment qui ne se représentera peut-être pas de sitôt ! 🙂

Car si on y pense un petit peu, cette liberté, n’est-ce pas ce que vous souhaitiez toute la semaine lorsque vous étiez au travail ? Faire une pause. Prendre un break. Et bien voilà, vous y êtes. Tirez-en le meilleur parti.

Sortez, contemplez, souriez, marchez sans but juste pur le plaisir de découvrir les alentours, de déambuler. Partez sans téléphone pour ouvrir tous vos sens à ce qui vous entoure. L’exercice va s’avérer beaucoup plus plaisant que vous ne le pensez au départ.

Puis, de retour chez vous, méditez ! La méditation est idéale pour lâcher prise (et réduire le stress en passant).

2 – Le second conseil est d’apprendre à prendre vos distances lorsque tout va bien. Lorsque les relations sont bonnes, que le moral est bon, que le stress est plutôt bas, que les journées se déroulent harmonieusement, imposez-vous un petit exercice. Faites quelque chose par et pour vous-même, sans l’avis ou la présence de qui que ce soit.

Affirmez :  »Je suis MOI, et je me suffit à moi-même. »

Commencez par de toutes petites choses, comme aller vous balader en solo pendant une heure. Au retour, vous pouvez tout raconter dans le moindre détail à votre entourage si vous le souhaitez, mais au moins, vous avez franchi une première étape, vous avez ressenti l’efffet que cela fait de marcher seul(e).

Puis, un autre jour, essayez d’aller manger seul(e) le midi. De véritablement prendre ce moment pour vous, sans aucun bavardage. Avec un livre peut-être, ou simplement en silence, pour savourer cette pause, et aussi ce que vous mangez.

Car il est bien vrai que lorsqu’on mange et que l’on discute en même temps, et que l’on regarde son téléphone simultanément, et que l’on pense à ce que l’on va faire l’après-midi, et que l’on planifie le prochain week-end, etc… on pense bien peu aux aliments que l’on est en train de manger.

Imposez-vous donc de vous-même un peu de solitude, juste pour ralentir un peu le flot d’informations qui vous parvient continuellement. Offrez-vous ces petites pauses. Vous les méritez.

3 – Le troisième conseil est lié à l’autophobie, mais aussi au bien-être en général. Il consiste à vous souvenir de ce que vous aimez faire. Cette phrase peut sembler un peu étrange au premier abord, mais dans le tourbillon de nos vies, il faut reconnaître que l’on s’éloigne bien souvent de nos plus simples plaisirs.

Faites une liste ! 🙂 Inscrivez tout ce qui vous apporte du plaisir. Depuis ce gâteau que l’on ne trouve que dans cette pâtisserie bien précise jusqu’au massage des pieds que voter partenaire vous offre, en passant par vos chansons préférées et les jeux d’eau avec vos petits cousins.

Posez-vous la question : qu’est-ce que j’aime ? Qu’est-ce qui ne fait vibrer ?

Et peut-être cet attrait pour un art ou un sport que vous aviez par le passé, et qui a été littéralement enterré sous des montagnes de tâches à effectuer, de besoins de faire plaisir aux autres, etc, bref, sous le poids écrasant de l’existence, va alors ressurgir.

Consacrez-lui du temps. Et allez-y seul(e). Nul besoin ici de téléphoner à un(e) ami(e) pour qu’il ou elle vous accompagne. C’est votre activité, c’est votre plaisir, c’est perso. Si certain(e)s souhaitent vous rejoindre, pourquoi pas, mais ne les sollicitez pas, vous n’avez pas besoin d’eux. Vous vous suffisez. 🙂

4 – Ce quatrième conseil est déjà bien connu de vous, mais nous l’inscrivons de nouveau, pour être sûr de ne pas passer à côté : demandez de l’aide si vous en avez besoin, il n’y a aucune honte à cela, faites appel à un psychologue, commencez une thérapie qui peut d’ailleurs être brève.

Et vous pouvez même conjuguer le conseil 3 et le conseil 4 en ayant recours à l’art-thérapie dont nous vous parlons plus largement ici.

5 – Dernier conseil, mais pas des moindres, travaillez sur l’estime de soi et la confiance en soi. C’est essentiel.

En fait peur et confiance en soi sont inversement proportionnelles. Si l’une augmente, l’autre diminue et vice-versa.

Pour commencer ce travail, souvenez-vous simplement que dans la vie, on ne peut pas plaire à tout le monde. Cela devrait déjà un peu vous aider à relativiser votre peur du rejet.

Puis continuez en essayant de transformer chacune de vos peurs en carburant.

Ainsi, en ce qui concerne la peur d’être seul(e), celle-ci va vous pousser à ré-organiser votre vie afin de toujours pouvoir vous retrouver avec vous-même. De cette manière, vous ne serez plus jamais seul(e).

Bien sûr, ce processus peut prendre un peu de temps, mais cela va en réalité bien plus vite que vous pouvez l’imaginer. Faites le premier pas vers votre solitude. Elle n’est pas votre ennemie.

Puis, le dernier élément qui fait en sorte que les relations toxiques parviennent à prendre racine, c’est tout simplement l’espoir que les choses vont s’arrranger. C’est bien naturel. Contre ça, on ne peut rien. Même si l’évidence de la toxicité d’une relation saute aux yeux de toutes et tous, il se peut que vous y soyez toujours complètement aveugle.

Les relations toxiques amoureuses sont le pus bel exemple à ce titre. L’amour rend aveugle. Et c’est là quelque chose qui fait partie de la vie.

Pour malgré tout tenter de sortir de ce cercle vicieux qu’est peut-être devenue votre relation amoureuse, c’est en vous qu’il vous faut trouver la force de le faire. La solitude peut alors être votre alliée.

N’écoutez plus tout ce que l’on vous dit, coupez le flux d’informations vous provenant, disparaissez pour vous concentrer sur ce qui compte : vous, votre santé, votre santé mentale, et votre bien-être. Vous pouvez le faire ! Vous pouvez retrouver votre liberté ! Nous sommes avec vous.

  • Le miroir des relations. Ce que reflète une relation toxique sur soi

Nous venons de le voir, afin de se libérer des relations toxiques, il y a assurément un travail sur soi à effectuer pour ne plus présenter le profil de la victime : celle qui a peur, celle qui panse ses blessures du passé à travers ses relations.

S’il faut donner ne serait-ce qu’un seul crédit aux relations toxiques, c’est celui de nous permettre de mieux nous découvrir, de mieux nous connaître.

Il peut d’ailleurs s’agir là d’un point de départ pour dépasser les relations toxiques : les considérer comme des leçons, des passages qui étaient obligés pour mieux se comprendre, et qu’il vous faut désormais mettre derrière vous.

Si les relations toxiques mettent au jour certaines de vos faiblesses, elles peuvent également vous permettre de démontrer vos forces et vos qualités : prouvez-vous (ainsi qu’aux autres) que vous pouvez vous en sortir.

  • La quête inconsciente de guérison ou de répétition

En fait, ce qui s’engage dans la résolution des relations toxiques, c’est une sorte de bras de fer entre votre conscient et votre inconscient.

Ainsi, vous allez vous retrouver dans une situation où vous pensez clairement : je dois partir, je dois m’éloigner de telle ou telle personne, je dois me protéger, car je vois bien que tout cela est toxique.

Mais, en même temps, il y a quelque chose en vous qui vous empêche de le faire. Votre inconscient, lui, demeure sourd à ces réflexions pertinentes.

C’est donc tout à fait inconsciemment que vous allez anéantir parfois les possibilités de guérison, que vous allez vous-même détruire les solutions que vous venez tout juste de mettre en place consciemment pour mettre un terme à ces relations toxiques.

Dans un jeu extrêmement destructeur, vous allez provoquer les répétitions des mêmes scénarios afin de conserver finalement votre position de victime, et replonger encore et encore dans des relations toxiques.

On voit clairement ici qu’un processus d’auto-destruction est à l’oeuvre.

3. Se libérer des chaînes invisibles

Mais alors, dans ces situations très confuses, complexes et difficiles à cerner tant elles sont mouvantes, changeantes et manipulées de part et d’autre, comment peut-on parvenir à voir la lumière au bout du tunnel ?

Il est possible de s’en sortir. Le processus est long, et peut connaître beaucoup de retours en arrière et de tentatives infructueuses, mais de très nombreuses personnes sont parvenues à sortir de ces relations toxiques, donc vous le pouvez vous aussi !

Regardons ensemble comment y parvenir.

  • Le courage de la prise de conscience. Accepter, sans jugement, la réalité de la situation

Une fois encore, la première étape qui est cruciale est celle qui consiste à accepter que quelque chose ne va pas. Arrêter le cours des choses, la folle course de la vie et des journées qui s’enchaînent pour regarder la situation droit dans les yeux et dire : STOP.

Parfois, afin d’éviter ce tête-à-tête avec soi, les individus vont encore plus vite, ajoutent encore plus d’activités, repoussent leurs limites encore plus loin, font tout ce qu’il est possible de faire pour ne pas regarder la situation en face.

Cela peut d’ailleurs mener au burn-out.

Prendre conscience des relations toxiques implique énormément de choses qui ne sont pas nécessairement agréables, ce qui explique le manque d’enthousiasme à franchir cette étape.

Oui, il se peut que cette relation se termine, qu’il soit nécessaire de rompre avec ce partenaire.

Oui, vous avez votre part de responsabilité dans cette situation.

Oui, vous allez ensuite être seul(e), au moins pour quelques temps.

Oui, vous avez choisi la mauvaise personne, et si ce n’est de la leçon que vous avez apprise, tout le reste a été en quelques sortes une perte de temps.

Donc, oui, cette prise de conscience n’est pas du tout évidente.

Le moyen de toutefois parvenir à accepter les faits sans trop de difficulté est de le faire sans jugement. Envers vous et envers l’autre.

Comme nous l’avons expliqué plus haut, tant le manipulateur que le manipulé agissent en raison de traumatismes précédents. S’il ya donc une grande responsable dans les relations toxiques, c’est la vie elle-même.

Les épreuves de la vie peuvent sembler de prime abord comme des punitions que vous ne méritez pas, alors qu’elles sont en fait plutôt des initiations, des expériences qui vous permettent ensuite d’atteindre une certaine maturité qui elle-même mène à la sérénité.

Ce qu’il est donc question de faire ici, c’est de tourner une page, pas de refermer le livre de votre existence. Vous êtes juste sur le point de commencer un nouveau chapitre. Ce n’est pas une fin, c’est un nouveau départ.

Ainsi considérées, les choses sont un peu plus faciles à accepter.

Vous ne regardez pas tous les cartons à faire pour votre déménagement, mais la nouvelle maison qui vous attend et dans laquelle vous allez vivre des moments tellement heureux.

  • L’importance de l’auto-bienveillance

Au cours de cette acceptation, il est primordial de s’offrir à soi-même énormément de bienveillance.

Au risque de choquer certain(e)s d’entre-vous : personne d’autre ne le fera, personne ne vous offrira cette bienveillance. Peut-être temporairement, le temps de quelques instants, mais souvenez-vous que les gens ont leur vie et leurs soucis, et même s’ils vous aiment et passent du temps avec vous, à la fin de la journée, vous êtes votre meilleur(e) supporter !

Mais, toute cette auto-bienveillance, où la trouve-t-on quand la situation découle justement du fait que l’estime de soi est au niveau le plus bas ? Comment s’apprécier et se pardonner quand on a une si mauvaise opinion de soi-même ?

La réponse n’est pas si compliquée qu’elle en a l’air. L’estime de soi, c’est du domaine du mental, c’est une opinion que vous avez sur vous. La bienveillance et l’auto-bienveillance font pour leur part appel aux émotions. Donc, ce sont deux choses bien distinctes.

On revient donc au coeur de la problématique qui nous préoccupe aujourd’hui : l’estime de soi.

Pour être en mesure de se débarrasser des relations toxiques, il faut être en mesure de remontrer l’estime de soi. Vraiment? C’est sans doute ce que vous venez de vous dire n’est-ce pas ?

A première vue, cela semble comme tenter de faire la paix au beau milieu d’une guerre. Et pourtant, l’être humain en est capable. Et vous avez cette capacité en vous.

Regardons de plus près en quoi consiste cette auto-bienveillance et vous jugerez par vous-même si vous pouvez le faire ou pas. Mais, de notre côté, nous avons déjà la réponse à cette question, et c’est OUI, vous le pouvez !

Pouvez-vous employer envers vous même le même ton que celui que vous employez pour parler à un tout jeune enfant. Parlez-vous avec douceur, calme, et bienveillance.

Cessez de vous enguirlander vous-même, vous n’avez pas besoin de toutes ces critiques que vous vous adressez tout le temps et qui ne sont probablement même pas fondées. Bien souvent, c’est la force de l’habitude qui vous fait vous parler avec autant d’agressivité. Changez de ton, vous méritez le meilleur.

Si, au début, ce n’est pas facile d’adopter ce nouveau langage envers vous, voici une petite astuce : placez votre main sur votre coeur lorsque vous vous adressez à vous-même, cela a un effet immédiat sur votre état émotionnel, c’est un geste de reconnaissance, de compassion, c’est un geste beaucoup plus fort qu’il n’y paraît. Faites-le 🙂

Plus tard, vous pourrez même essayer de converser avec votre enfant intérieur, mais cette étape nécessite un certain niveau de calme qui n’est peut-être pas encore présent au début du processus. Donc, lisez notre article à ce sujet et gardez ça dans un coin de votre tête pour un peu plus tard 😉

Après le changement de ton donc, faites-vous du bien. Tout simplement. Faites ce qui vous met le sourire aux lèvres. Toutes ces petites attentions que vous aimeriez que les autres aient pour vous, offrez-les vous ! N’attendez rien de personne. Il s’agit de votre propre vie, embellissez-la, décorez-la selon vos propres goûts.

Et si vous devez vous comparer (ainsi que votre vie) à quelqu’un, c’est uniquement avec votre propre personne 5 ans ou 10 ans plus tôt que vous devriez le faire. Contemplez le chemin parcouru et félicitez-vous, ça n’a pas toujours été facile, mais vous l’avez fait. Bravo!!!!!

Tous ces petits exercices se déroulent en vous-même et donc vos partenaires de relations toxiques n’ont pas à savoir que vous les faites. Il est donc tout à fait possible de commencer à se reconstruire alors qu’on se trouve encore dans l’une de ces relations toxiques.

Peu à peu, vous devenez plus fort(e) en vous-même, et vous préparez votre sortie de cette situation qui n’a que trop duré. Prenez des forces, le jour de la liberté retrouvée approche 🙂

  • Les étapes vers la libération. Fixer des limites claires

La notion de limite est directement liée à celle de valeur. Vos limites se trouvent là où vos valeurs s’arrêtent.

Quelles sont vos valeurs essentielles dans la vie ? La réponse devrait venir presque instantanément. Si ce n’est pas le cas, aucun problème. Prenez le temps nécessaire pour y penser et notez-les, car elles sont vos guides et vous y reviendrez encore et encore, tous les jours de votre vie.

Toute personne ou tout événement qui vous pousse à ne pas respecter (même temporairement) ces valeurs doit être source de questionnement.

Mais attention ! La confusion est facile à faire ici entre les limites que vous vous imposez à vous-même et celle que vous pourriez/devriez imposer à votre partenaire.

Nous parlons bien dans ce paragraphe de vos limites que vous ne devriez pas dépasser en raison des demandes ou du comportement de votre partenaire.

En d’autres termes, il faut mettre un terme à la tendance de toujours vouloir s’effacer pour satisfaire l’autre. C’est une caractéristique majeure des relations toxiques. Peu à peu, vous disparaissez pour laisser place à cet être qu’il ou elle a voulu et modelé.

Vous n’avez pas à tout endurer, à tout supporter, quelle que soit la personne qui vous le demande, quelles que soient les circonstances. Il y a des limites à ne pas franchir et il est temps de vous les rappeler à vous-même.

Ainsi, vous allez pouvoir retrouver le pouvoir de dire non.

Cette étape de détermination et de réaffirmation de vos propres limites ainsi que la précédente (l’auto-bienveillance) constituent un travail essentiel qui vise à renforcer l’estime de soi. Cette dernière est véritablement la clé de la libération de toutes relations toxiques.

  • Chercher du soutien : amis, famille, thérapeutes

Le soutien est une médaille qui comporte deux faces.

Une personne de confiance peut en effet vous apporter des éclaircissements sur certains points et sa présence peut vous apaiser, mais n’oubliez jamais que cette personne a elle aussi son vécu, son histoire, ses expériences, ses forces et ses faiblesses.

La projection est un piège souvent difficile à éviter, même lorsqu’on a les meilleures intentions du monde.

Lorsque cela est possible, nous recommandons vivement de plutôt vous orienter vers un professionnel dont la neutralité est garante de réussite dans ce processus d’introspection et de renforcement de vos capacités personnelles en termes de bien-être et de développement.

  • La force du lâcher-prise

Après avoir préparé le terrain pourrait-on dire pour être en mesure de mettre fin à vos relations toxiques, il faut prendre la décision radicale de s’éloigner du manipulateur.

Voici qui est facile à dire et à écrire, mais qui semble bien souvent insurmontable dans la réalité.

Où, dès lors, trouver la force de lâcher prise ?

À ce moment-là de votre vie, quel est le bilan :

  • Le passé contient de nombreuses blessures ;
  • Le présent est invivable et vous détruit.
  • Le futur ?

Oui, le futur! C’est en lui que se trouve l’issue des relations toxiques. Pensez à lui, et recommencez à rêver votre vie.

4. La guérison : Retrouver la lumière après la tempête

Ça y est. C’est fini. Ce fut difficile. Il y a eu des larmes. Des cris aussi peut-être. Mais, c’est fait. Vous êtes passé(e) au travers de cet ouragan d’émotions et de pensées, vous avez survécu à cet épisode de votre vie qui est maintenant terminé.

La vie vous appartient !

Oui mais, devant cette page blanche, par où commencer ? Si vous n’agissez pas rapidement, le passé va très vite frapper à votre porte et tout pourrait basculer de nouveau.

Alors, pas de temps à perdre, on s’y met tout de suite pour bâtir cette nouvelle vie et veiller à ce que jamais plus jamais les relations toxiques ne viennent l’assombrir.

  • Se reconnecter à soi. Le pouvoir de la méditation et de l’introspection

Vous êtes le centre de votre existence. Il se peut que vous l’ayez un peu oublié durant cette période où vous étiez confronté(e) à des relations toxiques, mais maintenant, vous pouvez vous recentrer.

Yoga, méditation et introspection sont les outils privilégiés de cette période au cours de laquelle vous gagnez des forces. L’épreuve des relations toxiques a été éprouvante, dévastatrice, traumatisante même, et avant de croquer de nouveau la vie, il faut vous ressourcer, retrouver confiance en vous et remonter votre niveau d’énergie.

Une erreur fréquente que nous souhaitons mentionner afin que vous puissiez l’éviter est de vouloir tout faire trop vite et de passer cette étape.

Heureux(se) d’être libre, vous déménagez, vous trouvez un nouvel emploi, vous reprenez contact avec des amis. Tout va très vite, car vous sentez en vous ce besoin de vivre.

Mais attention ! Cela est bien souvent une manière de cacher le fait que toutes vos émotions sont encore à fleur de peau. Donnez-vous le droit d’une pause, d’un moment de convalescence si on peut dire pour récupérer après des mois de gaslighting.

Et surtout, profitez de votre solitude, elle est nécessaire à votre guérison, votre reconstruction. Ne retombez pas trop vite dans une nouvelle relation. Vous avez besoin de ce temps en solo, de ce  »me time » comme disent les anglophones.

  • Redécouvrir ses passions, ses rêves

Peu à peu, vos rêves vont revenir. Ils auront peut-être évolués et se seront transformés. Ou pas !

Vos passions également vont se faire entendre de vous. Inconsciemment, vous les aviez fait taire pendant vos relations toxiques, car elles vous détournaient de votre objectif d’alors : satisfaire votre partenaire, être 100% présent(e) pour lui.

Lorsqu’on dit passion, on pense tout de suite à quelqu’un qui va se remettre à peindre ou a écrire, ou à pratiquer un sport extrême. Mais une passion, cela peut être toute autre chose.

Une passion, c’est simplement une activité qui vous fait vous sentir à votre place. Lorsque vous la pratiquez, vous sentez que vous êtes là où vous devez être. Et ce sentiment est merveilleux, c’est un véritable pas de géant vers la sérénité et l’harmonie.

Passer vos journées libres avec des enfants et donc faire du bénévolat dans une garderie ou un hôpital peut être votre passion. Vous vous sentez bien lorsque vous êtes avec eux, alors foncez ! Il ne s’agit pas là du syndrome du sauveur, juste de quelque chose qui vous fait du bien, que vous aimez faire.

L’art roman peut être votre passion et vous voici reparti(e) sur les routes de France pour découvrir tous ces édifices, ces sculptures, ces peintures qui le représentent. C’est superbe et ça vous comble. Il n’en faut pas plus pour que cette vie soit la plus belle de toutes vos vies possibles.

La liste est infinie de ce que peuvent être les passions d’un individu. Connaissez-vous vos passions ? En avez-vous une seule ou plusieurs ?

Si ces questions demeurent sans réponses dans votre cas, partez à la découverte d’activité diverses et variées, essayez de nouvelles choses, regardez autour de vous et essayez les passions des autres pour voir si cela vous correspond, et faites confiance à votre intuition : elle sait ce qui est bon pour vous 🙂

Un point qui peut sembler être un détail, mais qui a son importance est le suivant : votre passion peut se dérouler chez vous, ce n’est pas nécessairement quelque chose que vous pratiquez à l’extérieur avec d’autres personnes.

Vous occuper de vos plantes vertes peut être votre passion. Lire sous votre couette peut être votre passion. Cuisiner de petits plats pour vous-même peut être votre passion, ou même essayer des cocktails ! Pourquoi pas ? 🙂

Notre société tend à formatter et standardiser les passions, mais c’est de votre vie dont il s’agit, de vos rêves, de vos passions, de vos journées, de votre bien-être, alors n’hésitez pas à répondre à l’appel de ce qui vous fait vibrer personnellement. Même si vous êtes le/la seul(e) avoir cette passion. L’essentiel, c’est d’en avoir une.

  • Cultiver des relations saines et lumineuses. Apprendre à établir des relations équilibrées

Puis, petit à petit, lorsque vous êtes prêt(e), laissez entrer de nouvelles relations dans votre vie, et soyez exigeant(e) !

Vous ne voulez non seulement pas retomber dans des relations toxiques bien sûr, mais surtout vous souhaitez que ces nouvelles relations vous apportent quelque chose, qu’elles participent à votre bien-être, qu’elles soient source de satisfaction.

Repérez les personnes saines et lumineuses dont l’énergie est positive, et engagez la relation. Allez-y tranquillement, afin de toujours veiller à ce que la relation demeure équilibrée.

Comme pour les étapes précédentes, la clé de la réussite lors de ce nouveau départ est de prendre votre temps, de ne rien précipiter.

Oui, mais si quelqu’un se présente qui a besoin de vous, allez-vous lui tourner le dos et le/la laisser tomber ? Oui. Cette réponse peut sembler terrible de prime abord, et faire preuve d’un manque total d’empathie. Ce n’est pas le cas.

Vous pouvez bien sûr aider cette personne et lui donner un coup de main, mais la grande différence à bien saisir ici est que vous n’allez pas le ou la prendre en charge. Ce n’est pas votre rôle de sauver cette personne. Vous avez suffisamment à faire pour le moment avec votre propre existence qui vient tout juste de revenir sur les rails.

Vous répondez donc présent(e) quand vous sentez que vous avez la force de le faire. Et vous veillez bien à ne pas vous laisser envahir (car vous savez que vous avez cette tendance).

Il se peut alors que la culpabilité pointe le bout de son nez et vous dise :  »Oh, là, là, tu dois faire quelque chose, tu ne peux pas juste passer ton chemin. » Répondez-lui alors que :  »Non, je ne passe pas du tout mon chemin. Je vais donner ce que je peux donner et je le fais avec tout mon coeur. Il se trouve juste que je n’ai pas énormément à donner ces temps-ci, car je donne déjà à une autre cause… la mienne. »

C’est tout à fait sain d’agir ainsi. Vous pourrez réviser votre position plus tard lorsque vous serez totalement guéri(e) de vos relations toxiques, lorsque vous aurez repris toutes vos forces, lorsque vous serez robuste et plein(e) de ressources.

Pour le moment, allez-y tranquillement, à petits pas.

  • La magie de la gratitude et du partage

Et surtout, surtout, surtout, surtout, prenez le temps de contempler chaque réussite, chaque petite chose positive qui se présente à vous. Et remercier la vie pour cela, car oui, la vie donne des secondes chances et vous venez d’en saisir une.

Soyez reconnaissant(e) pour ce nouveau départ, et partagez votre joie, faites rayonner cette belle énergie renouvelée. Cela va agir comme un aimant et attirer à vous d’autres personnes avec le même niveau d’énergie et plein de belles choses.

Étaient-elles là avant toutes ces belles choses et étiez-vous peut-être simplement aveugles face à elles ? Peut-être. Et alors ? Vous les voyez maintenant, et ce qui s’est produit n’était pas une perte de temps, c’était un cheminement pour qu’aujourd’hui vous puissiez pleinement profiter de la beauté de la vie !

Vous l’avez fait. Vous êtes extraordinaire. Vous avez survécu à toutes ces relations toxiques. Vous méritez la plus belle des vies, et ça commence maintenant !

5. Partage d’expériences et d’espoir

Donc finalement, ces relations toxiques, étaient-elles seulement négatives ? Ou en aviez-vous besoin pour grandir ? Étaient-elles un peu comme des  »passages obligés » vers une vie d’harmonie et de sérénité ? Peut-être. Probablement même.

  • Témoignages d’âmes voyageuses. Les ombres traversées, les leçons apprises

Un exemple qui revient très souvent dnas le cadre des relations toxiques est celui d’une personne qui tombe amoureuse d’une autre qui est déjà en couple. Cette personne devient donc l’amant ou l’amante et mène sa vie en fonction de la promesse qui lui est faite d’un changement dans le statut marital de son partenaire.

Afin que ce changement se produise, l’amoureux(se) va donc tout faire pour démontrer que la vie serait plus agréable avec lui/elle, et va donc absolument tout sacrifier pour parvenir à cela.

La situation est idéale pour le manipulateur qui a dans ce cas une victime complètement à sa merci.

Mentionnons ici brièvement l’expérience de Véronique qui se trouvait dans un tel scénario. S’en est-elle sortie ? Oui. Par la force des choses.

Elle a découvert un matin que son  »amoureux » avait quitté la ville pour une destination inconnue. Il s’était tout simplement évaporé. Après le choc initial, Véronique a peu à peu réalisé qu’il en était peut-être mieux ainsi. Elle a commencé à remonter la pente.

Puis, lors d’une soirée, elle a rencontré par hasard, la femme de son partenaire (désormais ex-femme) qui se retrouvait donc elle aussi seule. Une seconde révélation attendait Véronique qui a alors appris que celle-ci savait tout de leur relation depuis le début. C’était une entente entre mari et femme puisque els choses allaient déjà mal entre eux.

De cette seconde blessure humiliante, il a été plus difficile pour Véronique de se relever. Elle a tout d’abord juré de demeurer célibataire pour le reste de sa vie. Puis, le temps a fait son oeuvre, et elle a plutôt pris la décision de ne plus jamais engager de relations avec une personne déjà en couple quelles que soient les promesses qui pourraient lui être faites.

La leçon apprise par Véronique a été la suivante : en amour, les paroles, si elles ne sont pas suivies d’actions, ont souvent peu de valeur.

Aux dernières nouvelles, Véronique était en voyage, elle avait besoin de prendre un peu de distance de cette ville où tant de choses se sont passées.

Elle écrivait dans le dernier billet du blog qu’elle a créé pour parler de son expérience et aussi de développement personnel, qu’elle avait pris la décision de ne pas quitter la ville, car elle aime y vivre et s’y sent bien, et que si quelqu’un doit avoir honte, ce n’est certainement pas elle !

Bravo Véronique, nous te souhaitons la plus belle des vies !

  • La renaissance après une relation toxique

La maxime qui va vous accompagner tout au long de cette renaissance est la suivante :  »Un jour à la fois!  ».

Les choses ne vont pas se transformer magiquement en seulement quelques jours. Il va falloir avancer un pas à la fois sur ce nouveau chemin de vie, cette nouvelle direction donnée à votre existence.

Ci-après, nous allons vous suggérer différents outils qui vont vous soutenir et vous accompagner tout au long de cette renaissance.

Cela va grandement vous aider c’est certain, mais n’oubliez jamais que vous seul(e) pouvez faire de ce nouveau départ une réussite, que vous seul(e) détenez la clé d’une existence harmonieuse pour vous-même.

Ne laissez plus jamais quelqu’un d’autre prendre les rênes de votre vie.

  • Ressources et outils pour continuer le voyage. Livres, ateliers, groupes de soutien

La première ressource vers laquelle nous souhaitons vous orienter est le coffret audio MP3 d’Alessa que vous pouvez trouver ici.

Nous aimons beaucoup ce coffret et vous le mentionnons, car il n’est justement pas directement lié à la renaissance après des relations toxiques.

Il nous semble en effet important de prendre un peu de distance avec ce qui est arrivé. Puisqu’on va de l’avant, pourquoi faudrait-il encore et toujours revenir aux événements fâcheux du passé ?

Ce coffret est destiné à toutes les personnes qui veulent donner un petit coup de booster à leur vie, trouver du sens et rassembler de l’énergie. Il nous semble donc tout indiqué pour VOUS 🙂

Toutefois, si malgré de nombreux efforts, les résultats tardent à se manifester et si vous êtes toujours envahi(e) par cette  »colère envers votre bourreau », il y a un livre qui peut véritablement vous aider à être capable de vivre avec votre passé traumatisant.

Ce livre a été écrit par Gaëlle Tapé, une ancienne dépendante affective aujourd’hui devenue thérapeute. Son titre évocateur est :  »Rebâtir sur la ruine ». On le trouve dans toutes les bonnes librairies ou en ligne.

Bonne lecture !

Et finalement, pour des films sur les relations toxiques, des groupes de discussion sur les relations toxiques, des formations sur les relations toxiques, bref, pour tout ce qui concerne les relations toxiques, nous vous invitons à vous diriger vers ce site internet de référence pour toutes les victimes de relations toxiques.

Et nous terminons ce chapitre avec une belle citation qui devrait pouvoir vous aider à lâcher prise, à aller de l’avant, à reprendre le cours de la belle vie que vous méritez 🙂

Relations toxiques : plus que la vengeance, on cherche une nouvelle sérénité.
Relations toxiques : plus que la vengeance, on cherche une nouvelle sérénité.
  • Se construire un cocon de sécurité et de bien-être

Une fois sorties des relations toxiques, les personnes (nous ne les appelons plus victimes, car à ce stade, elles sont victorieuses!) ont souvent peur. Peur de retomber dans le même scénario, peur d’être condamnées à ne vivre que des relations toxiques encore et encore.

Il faut donc, pour reprendre confiance, bâtir autour de soi un cocon qui vous tient à l’abri des agressions et vous permet de savourer votre bien-être.

Ici, le sujet est un peu délicat, car il faut trouver un équilibre ente l’aide et le soutien venant de l’extérieur et la force et la volonté à puiser en vous-même.

Les premiers temps (et peut-être d’ailleurs que cela durera par la suite ce qui n’est pas du tout un problème), il est bon d’avoir des routines, des rituels, des bases constantes sur lesquelles vous appuyer. Terminés les sables mouvants où on ne sait jamais de quel côté on va tomber et qui apportent un stress permanent.

Non. Maintenant, on vérifie avant chaque nouvelle avancée que tout est bien sécurisé, qu’on peut y aller sans peur et sans aucune angoisse. On adopte une routine pour chaque moment de la vie.

Le matin, on prend le temps de penser à la journée qui commence, à ce que l’on va faire, aux personnes avec qui on va passer du temps, et on se prépare à tous ces moments afin qu’ils se déroulent dans la paix et avec le moins de stress possible.

On peut commencer la journée avec un peu de méditation bien sûr, mais si on manque de temps, on peut simplement se pardonner. Se pardonner nos faiblesses du passé et les éventuelles erreurs à venir. On se rappelle simplement que l’on est humain(e), et que l’on fait de notre mieux.

Au travail, on programme des alarmes sur notre téléphone pour prendre des pauses. Pour respirer un peu peut-être, mais surtout pour se rappeler tout au cours de la journée, aussi souvent que nécessaire, que l’on est une personne qui possède une grande valeur, qui a surmonté une épreuve difficile, et qui est maintenant sur le chemin d’une existence apaisée.

C’est la méthode Coué : on se le redit encore, encore, et encore.

Les relations toxiques ne sont pas la fin de quelque chose, mais bien le commencement.

Les relations toxiques ne vous détruisent pas, elles vous rendent plus fort(e).

Les relations toxiques sont un chapitre du livre, pas toute l’histoire.

Les relations toxiques n’ont désormais plus leur place dans votre vie.

Les relations toxiques, c’est fini pour toujours !

Et en fin de journée, malgré la fatigue, on prend soin de soi, car c’est souvent à ce moment-là que les idées noires en profitent pour revenir vous rendre visite.

On prend le temps de ralentir, de se faire plaisir, de se redire encore une fois que la vie nous donne une seconde chance et qu’on la saisit pour ne plus jamais la laisser nous échapper.

Conclusion

Nous terminons ici de parler, pour aujourd’hui, de ce vaste sujet qui touche bien plus de personnes que l’on pense.

Nous y reviendrons probablement dans d’autres articles à venir. C’est tellement important de pouvoir identifier les manipulateurs, leur survivre, puis finalement les oublier.


Les relations toxiques comme un passage nécessaire pour certaines âmes.

Une constante toutefois très remarquable à lire dans les divers témoignages de survivant(e)s de relations toxiques est le fait que beaucoup considèrent a posteriori qu’il s’agissait pour elles/eux d’un passage obligé.

Si cela vous arrive donc, envisagez les relations toxiques ainsi, selon cette perspective, et cela vous aidera à traverser cette période difficile, mais non définitive. Souvenez-vous bien que ce n’est pas pour toujours. C’est le secret. Cette situation est temporaire.

Les leçons qu’elles enseignent, la lumière qu’elles peuvent finalement apporter, et l’invitation à aimer soi-même encore plus profondément.

Finalement, après l’expérience des relations toxiques, vous vous connaissez mieux vous-même, vous apprenez à vous aimer, vous posez les bases d’une vie de bien-être et d’épanouissement.

Dites adieu aux relations toxiques. Une vie de bien-être et d'épanouissement commence.
Dites adieu aux relations toxiques. Une vie de bien-être et d’épanouissement commence.
About the author, La Clairière

subscriber

Follow Me Here

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}